Menu
Libération
Récit

Epreuve d’endurance en Ecosse

Article réservé aux abonnés
Dimanche, pour les Six Nations, les Bleus s’attendent à de très longues phases de jeu.
publié le 25 février 2012 à 0h00

Rarement un match face à l'Ecosse aura suscité autant de craintes, autant de préparation spécifique. Si, sur le papier, l'équipe de France supporte facilement le challenge, puisque les Ecossais ne l'ont emporté qu'une seule fois sur les douze dernières confrontations - en 2006 à Murrayfield (20-16) -, sur le terrain, il va falloir oublier cette domination pour se concentrer sur un adversaire qui peut imposer un rythme étouffant. Philippe Saint-André, le sélectionneur des Bleus, a d'ailleurs bien insisté d'une part sur le niveau beaucoup plus élevé de ces matchs internationaux comparés au Top 14 ou la Coupe d'Europe et d'autre part sur la longueur exceptionnelle des phases de jeu écossaises. «Le coaching sera important, explique Saint-André. L'Ecosse est une des nations qui tient le mieux le ballon au monde, avec des temps de jeu de plus de quatre minutes.Contre l'Italie, nous avons eu du mal à en faire de plus d'une minute trente. Ce sera un gros test pour nous dans la stratégie.»

Calendrier. Mais c'est surtout sur le temps de jeu effectif que se situe la différence entre le championnat et le Tournoi. Le patron du XV de France livre une statistique édifiante sur le sujet, comparant notamment la rencontre Stade français - Toulon du Top 14, avec un temps de jeu effectif de 26 minutes, contre 46 lors de Galles - Ecosse. «On va voir si les joueurs ont gardé la caisse du Mondial, continue Philippe Saint-André. Contre l'Italie, certai