La France s'est logiquement sortie du guêpier écossais en l'emportant hier à Murrayfield 23-17, mais cette victoire n'a pas été de tout repos. Thierry Dusautoir, le capitaine des Bleus, qui s'attendait à une rencontre de très haut niveau, a été servi. «On a été pris au début par le rythme écossais avant de revenir petit à petit dans la partie, expliquait-il, à chaud, après la rencontre. Tout n'a pas été parfait, mais l'essentiel est assuré avec cette deuxième victoire en deux matchs.»

On avait tellement parlé de l’Ecosse comme une équipe qui tenait le ballon plus que les autres, mais infichue de marquer des essais… Une erreur. Les joueurs d’Andy Robinson ont fait mentir les gazettes de chaque côté de la Manche. Car, si les Ecossais sont restés fidèles à leurs fondamentaux (212 passes contre 137 pour la France) en monopolisant le ballon dès les cinq premières minutes, le jeune arrière Stuart Hogg allait faire mentir la réputation de son équipe en aplatissant un essai. Prise à la gorge, la défense française était asphyxiée par la répétition de rucks. Les Bleus étaient condamnés à courir après le score face à des Ecossais qui ne baissaient pas de rythme. Laidlaw allait même porter l’avantage de son équipe à 10-0 avec une pénalité. Du jamais vu quand on sait que, depuis que le tournoi est passé à 6 nations, les Ecossais n’ont réussi à l’emporter qu’une seule fois face à la France, en 2006. Depuis, ils n’avaient même plus inscrit un seul essai. Alors au bout de