Vladimir Klitschko a tenu parole. Et plutôt deux fois qu'une. Il n'a laissé aucune chance à son challenger Jean-Marc Mormeck samedi soir devant les 50000 spectateurs réunis dans l'Esprit Arena de Düsseldorf. Manque de chance pour Mormeck, le cadet des Klitschko y était d'humeur offensive. Il a donc vraiment boxé et, au passage, a honoré sa promesse d'inscrire à son palmarès un 50e KO, histoire de conserver ses quatre ceintures (WBO, WBA, IBF, IBO) avec la manière.
Mais à la vérité, il n’y a pas eu de combat. Déjà très impressionné par l’Ukrainien lorsqu’il avait assisté à l’un des entraînements, Mormeck a mesuré ce qui, outre 13 kilos et 15 centimètres, le sépare du champion du monde. Dès le premier round, Mormeck a bien essayé de se jeter de manière assez brouillonne sous la garde du géant. Mais, usant d’un métier consommé, Klitschko l’a neutralisé à chaque fois, n’hésitant pas à bloquer et à s’appuyer sur le Français de tout son poids malgré les réprimandes de l’arbitre. Si Mormeck s’attendait à être gêné par les directs du gauche de l’Ukrainien, c’est de la droite qu’est venue sa perte. Victime d’un enchaînement dans le deuxième round conclu par un direct du droit, Mormeck est compté une première fois, avant que les deux hommes ne s’emmêlent les jambes et tombent de concert dans le troisième alors que Mormeck tentait d’être plus incisif, sans toutefois parvenir à placer ses rares coups.
Balivernes. Les plus optimistes imaginaient le challenger ca