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Verts à moitié vides pour les Bleus

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Malmenés par l’Irlande sous la pluie, les Bleus s’en sortent 17-17, mais disent adieu au Grand Chelem.
Francois Trinh-Duc taclé par l'Irlandais Cian Healy. (REUTERS)
publié le 5 mars 2012 à 0h00

Sous une pluie battante, la bataille fut totale, mais vaine. Face à une équipe d'Irlande dotée d'une défense de fer, le XV de France n'a pu qu'à accrocher le match nul 17-17, perdant ainsi toute possibilité de réussir le Grand Chelem. Au point que, selon les dires de Philippe Saint-André, dans les vestiaires, l'ambiance d'après-match était plutôt celle d'une défaite que celle d'un match nul, le sixième de l'histoire entre les deux équipes et le deuxième à Paris. Triste mine donc avec «un verre à moitié vide» côté tricolore. Frustration pour les Irlandais, à l'image du capitaine Paul O'Connell :«C'est très décevant pour nous. Nous avions une grande opportunité de l'emporter et nous ne l'avons pas saisie. Ce n'est pas souvent que l'occasion se présente ici.»

Sur le terrain, pratiquement les mêmes acteurs en bleu qu'il y a une semaine à Murrayfield, à l'exception de Clément Poitrenaud venu remplacer Maxime Médard blessé au genou. Côté irlandais, on s'accrochait donc à un autre rêve. Celui de vaincre le XV de France à Paris où ils n'ont plus gagné depuis 2000. «Si notre dernière victoire date de 2009 à Croke Park, depuis cette même année, personne n'a battu la France sur son terrain», remarquait Les Kiss, l'entraîneur des arrières, qui avait insisté sur le fait qu'ils venaient bien pour «blesser» les Tricolores. «Le XV de France est le genre d'équipe capable de tout de n'importe où. C'est une super équipe à regarder et terrible à jouer. Si quelque chose se