Une première hiérarchie du peloton de F1 s’est dessinée à l’occasion du Grand Prix d’Australie hier à Melbourne. L’équipe McLaren-Mercedes, en pole position avec Lewis Hamilton et victorieuse avec Jenson Button, a démontré qu’elle possède un léger avantage sur le reste du plateau en vitesse pure comme sur le rythme d’une course. Les Red Bull-Renault championnes du monde ne sont pas loin, ce qui laisse présager un début de saison - qui se poursuivra dès dimanche prochain, en Malaisie - au couteau entre ces deux écuries. Derrière, il est impossible de désigner une équipe capable de rejoindre ce duo dès les prochaines courses. Les Mercedes de Michael Schumacher et Nico Rosberg sont rapides mais manquent de constance et provoquent une usure prématurée de leurs pneumatiques. Les Lotus-Renault de Romain Grosjean et Kimi Räikkönen leur laissent entrevoir la possibilité de se battre pour la dernière marche podium, mais pas plus pour l’instant. La bonne surprise vient de l’équipe Williams-Renault dont la monoplace semble enfin capable de se mêler à la lutte dans le peloton de tête. Enfin, le bonnet d’âne revient au cheval cabré. En ce début de saison, au grand dam des tifosi, l’écurie Ferrari est nulle part. Par chance, il y a Fernando Alonso et son talent pour limiter les dégâts.
Le pilote
Jenson «Prost» donne la leçon
A l’instar de son idole, le quadruple champion du monde français, Alain Prost, Jenson Button a joué les professeurs hier en Australie. Qualifié sur la première