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ublions l'apprentissage des quelques Grand Prix disputés en 2011 sur une HRT qui n'a de Formule 1 que le nom. Et considérons que Daniel Ricciardo, Australien comme ne l'indique pas son nom, mais qui révèle les origines calabraises de son père, né dans la ville côtière de Perth, a fait ses véritables débuts dans la catégorie suprême le week-end dernier chez lui, en Australie. Ce qui permet de souligner que, malgré la perte de temps d'un accrochage au départ, Ricciardo est allé au culot chercher ses deux premiers points en F1 (9e). La marque des champions qui ne tardent jamais à ouvrir leur palmarès dès lors qu'ils disposent d'une monoplace digne de ce nom.
C'est donc le cas de Ricciardo avec la Toro Rosso, qui sera à nouveau en piste dimanche en Malaisie. A Melbourne, le jeune pilote reconnaît qu'il a eu le sentiment de débuter en GP, tant les sollicitations médiatiques et commerciales furent nombreuses. «Je n'ai pas oublié l'émotion de mon premier Grand Prix de F1 l'an dernier à Silverstone. Mais c'est sûr, courir à domicile, c'est énorme. Il y a un tel retentissement. Alors, marquer des points devant mon public, c'est un peu de la folie.» Et le pilote de 22 ans d'afficher un sourire éclatant.
Pépites. Titularisé l'hiver dernier par Toro Rosso, il est heureux d'être là, et ça se voit. A l'opposé de quelques-uns de ses confrères qui pensent devoir se la jouer sérieux et taciturnes, l'Australien n'oublie pas que la F1 est avant tout un sport