L
a Ferrari est loin d’être actuellement la meilleure monoplace de F1. L’Espagnol Fernando Alonso l’a pourtant portée jusqu’à la victoire, hier, à l’occasion du Grand Prix de Malaisie. Une course qui a été perturbée par les intempéries et interrompue pendant près d’une heure, le temps de laisser passer l’orage.
Comme souvent lorsque les conditions sont chaotiques, Alonso s'est montré d'un opportunisme diabolique pour décrocher sa 28e victoire, et pour s'installer en tête du championnat. Un succès d'autant plus apprécié que l'Espagnol a dû repousser les assauts du jeune Mexicain Sergio Perez, qui offre à l'écurie suisse Sauber la première 2e place de son histoire, et s'affirme comme un possible futur titulaire de la Scuderia Ferrari.
Le pilote Sergio Perez
Le Mexicain fut la révélation de la saison 2011. A 22 ans, il confirme que sa cote actuelle n'est pas usurpée. Soutenu et financé par Carlos Slim, l'homme le plus riche du monde, Perez est surtout doté d'un talent précieux : il a cette capacité à piloter vite tout en ménageant ses gommes. Un atout déterminant avec les F1 modernes et la limitation du nombre de pneus autorisés pour chaque course. Sur le circuit de Sepang, très exigeant dans ce domaine, le Mexicain était sur le point d'attaquer Alonso pour la victoire lorsqu'il a commis un petit écart le rejetant trop loin de L'Espagnol. Une faute intervenant quelques instants après un message radio adressé à Perez. «Checo [le surnom du M