Une semaine de folie a frappé la piscine Claude-Asseman à Dunkerque, théâtre des championnats de France, qualificatifs pour les JO de Londres. Marqué par le grand retour de Laure Manaudou, l’événement a en revanche laissé quelques médaillables français sur le carreau. Surtout en sprint, où règne une concurrence bestiale. Face à la richesse de la natation française, le champion olympique 2008 Alain Bernard a été recalé deux fois en individuel (50 m et 100 m) mais sera du transfert londonien grâce au relais. En revanche, pour Frédérick Bousquet, la semaine a été cruelle puisqu’il restera à quai.
Le clan Manaudo entre rédemption, naissance et purgatoire
Laure Manaudou, la plus grande championne de l’histoire de la natation française, aura donc réussi son pari de revenir au haut niveau après trois ans d’absence. A 25 ans, la jeune femme, qui s’entraîne aujourd’hui à Auburn (Alabama) en compagnie de son compagnon, Frédérick Bousquet, s’est qualifiée pour ses troisièmes Jeux olympiques sur 100 et 200 mètres dos.
Laure Manaudou a montré une toute autre maturité depuis son retour à la compétition. Sans doute transformée par la naissance de sa fille, Manon, la jeune femme semble avoir redécouvert l’envie de gagner, mais surtout un esprit d’équipe qu’elle n’avait pas vraiment connu à sa grande époque.
Sous le tee-shirt camouflage du Cercle des nageurs de Marseille «never surrender» («Ne t'avoue jamais vaincu»), Laure Manaudou a retrouvé une identité et une force qui lui o