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Analyse

Tour de force de la France pour retrouver son GP

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publié le 31 mars 2012 à 0h00

Le dernier GP de France s’est disputé à Magny-Cours en 2008. Face aux exigences économiques de Bernie Ecclestone, en charge des aspects commerciaux de la F1, aucune solution n’avait été trouvée pour maintenir une course dans l’Hexagone. Mais l’épreuve française pourrait renaître, sur le circuit Paul-Ricard (Var). Le Premier ministre, François Fillon, l’a confirmé vendredi. Reste à mener à bien le montage financier.

Un dossier économique complexe

Organiser un Grand Prix peut rapporter gros à la région où il se déroule, mais coûte très cher au promoteur qui doit acheter le plateau et mener à bien l'organisation de l'événement. La facture présentée à ses interlocuteurs français par Ecclestone est estimée à 22 millions d'euros. Plus cher que prévu. Fillon confirme : «Une négociation est en cours. Nous sommes proches d'aboutir.» Mais rien n'est signé. Car ce tarif relativement bas (!) par rapport à ce qu'Ecclestone réclame aux épreuves exotiques des émirats ou asiatiques est à multiplier par cinq, soit le nombre d'éditions qu'un promoteur s'engage à mettre sur pied lorsqu'il signe - une alternance est possible avec un autre GP européen. Il faut ajouter à cela le prix de l'organisation et le coût de la promotion, sans oublier l'éventuelle location du circuit choisi. L'addition est corsée. Fillon assure que, contrairement à ce qui se passait à Magny-Cours, dans la Nièvre - fief socialiste - un GP dans le Var «ne coûtera rien à l'Etat». Selo