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PSG : Ancelotti, le pâle effet

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Ligue 1 . La première défaite en championnat de l’entraîneur italien, samedi à Nancy (2-1), souligne les difficultés actuelles du club parisien.
publié le 2 avril 2012 à 0h00

Allez, promis, pour une fois on ne glissera pas entre parenthèses derrière son nom la somme qu'a flambée le PSG pour s'offrir Javier Pastore à l'intersaison. On se contentera de souligner que même si Carlo Ancelotti soulignait l'autre jour que «personne n'était indispensable» (et tout le monde pensait qu'il pensait à l'Argentin), Pastore était titulaire samedi à Nancy malgré une rotation de l'effectif qui avait envoyé Nenê sur le banc - le Brésilien, habituel détonateur du jeu parisien, en a nourri une certaine aigreur.

Saillies. On notera que, comme d'hab, Pastore a joué les intermittents du spectacle avec plus d'intermittence que de spectacle. Que, samedi en Lorraine, pour la première fois de la mandature Ancelotti, le PSG a perdu en L1. Que ce matin, les Montpelliérains sont toujours leaders (à égalité de points avec les Parisiens) avec un match en moins. Que la question «et si, malgré ses mill… ("Tttt, on avait dit qu'on ne parlait pas de pognon"), le PSG n'était pas champion de France - le seul titre qu'il peut encore lorgner - cette année ?» reste plus pertinente que jamais. Alors les saillies de Leonardo («Chaque fois qu'on ne sera pas champion, ce sera un échec», «en L1, le niveau de préparation des joueurs et des entraîneurs est vraiment bas») pourraient bientôt n'apparaître que comme forfanteries que le landerneau se fera un plaisir de lui faire ravaler.

Interrogations subsidiaires : le vestiaire du PSG, où la densité des egos n'a d