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L’OM en divisions intérieures

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Foot . Avant un quart désespéré de Ligue des champions à Munich ce soir, la rivalité entre Deschamps et Anigo plombe l’ambiance chez les Phocéens.
publié le 3 avril 2012 à 0h00

Mercredi dernier, des anciennes gloires du football français voulaient replonger dans la passion du foot en assistant au match aller OM-Bayern, premier quart de finale de Ligue des champions depuis près de vingt ans au Vélodrome. Mais en fin de soirée, en repartant vers leur hôtel sur les hauteurs de Cassis, les Skoblar, Bosquier, Aubour, Lacombe… n'en revenaient pas. Des tribunes pas complètement remplies, un stade muet une partie de la rencontre, une banderole intimant à Deschamps de se «casser» avec ses joueurs, et à l'arrivée une défaite 0-2, quasi impossible à remonter ce soir à Munich. Tout cela dans une indifférence outrageante. Quelque chose est en train de se casser à Marseille : le lien entre la ville et son club. L'OM vient d'enchaîner huit défaites et un nul avec seulement cinq buts inscrits en neuf matchs. Il y a quelques années, un tel plongeon aurait mis la ville à l'envers. Là, tout le monde semble s'en contrefoutre.

Décontractés. Contre le Bayern, il manquait près de 10 000 spectateurs. Didier Deschamps insinuait après le match que des groupes de supporteurs proches de José Anigo, directeur sportif avec qui il est fâché, avaient volontairement rendu des places plutôt que de les vendre. Les South Winners lui ont répondu que le club avait augmenté les prix pour payer le retour et le salaire de Brandao, ce qui explique la désaffection. Ils ont ajouté cette phrase assassine : «Tu ne trouves plus les solutions pour donner à tes joueur