Pascal Olmeta, ancien lyonnais mais corse à jamais, sent «le Gaz» : «Le Gazélec va être porté par tout un peuple. Il va mordre dans ce match avec sa passion, et ça devrait passer. J'ai vu Montpellier au tour précédent, méconnaissable, complètement étouffé. Les Lyonnais vont se faire rentrer dedans.» Ainsi Olmeta imagine-t-il la demi-finale de Coupe de France qui oppose ce soir en Corse le Gazélec Football Club Olympique Ajaccio, 2e du championnat national (la 3e division) et l'Olympique lyonnais, 4e de la L1 (1), deux clubs dont il a gardé les cages.
Cador. La «deuxième équipe d'Ajaccio» vit une saison de rêve. Tout juste grimpée de CFA en National, elle n'a jamais semblé aussi proche de la L 2 (dont l'accès lui fut refusé en 1999 pour un obscur règlement) et flambe en Coupe. Les Gaziers ont sorti un cador de L2 - Troyes - et deux pointures de L1 - Toulouse puis Montpellier -, alors Lyon, y a pas de quoi s'affoler : «La réussite ne vient que par le travail, il faut savoir la provoquer, aime seriner l'entraîneur, Dominique Veilex, arrivé en 2010 et qui incarne la réussite du club ajaccien. La Coupe nous fait perdre beaucoup d'énergie et s'il n'y avait pas eu ce parcours, nous serions peut-être déjà en L2. Mais c'est une formidable aventure. On reste toujours nous-mêmes avec un jeu tourné vers l'offensive. On ne s'adapte jamais à l'adversaire. Ce sera identique contre