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Libération

Le multi-étoilé face au marmiton

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publié le 13 avril 2012 à 20h46

Didier Deschamps. Joueur, il a gagné les plus beaux trophées, Mondial et Ligue des champions, acquis une très grosse expérience en France, en Italie, en Angleterre. Cela se sent à son calme avant les grands événements ou (plus souvent cette année) dans la tempête. Et à ses remplacements souvent judicieux, par exemple au match aller contre l'Inter Milan cette année, lorsqu'il change en fin de rencontre son flanc droit, parce qu'il a repéré que les Italiens sont cuits sur ce côté, d'où viendra le but de la victoire. Entraîneur, il a conduit Monaco en finale de la Ligue des champions, fait remonter la Juve en Serie A, avant de ramener trois titres en deux ans à l'OM (dont les deux dernières Coupes de la Ligue). Bref, expérience et légitimité. Jusqu'à cette saison pathétique.

Rémi Garde. Contrairement à Deschamps, il partait dans l'inconnu. Avant cette saison, il n'avait jamais entraîné. Gamin, avec ses frangins, il allait souvent à Gerland, où un certain Raymond Domenech lui a donné sa chance en 1988. Il a ensuite fait une belle carrière de joueur de devoir - bon technicien, infatigable, mais fragile physiquement - à l'OL, Strasbourg, puis Arsenal. De retour à Lyon, il a été adjoint de Paul Le Guen et Gérard Houllier, a dirigé le centre de formation, en se nourrissant des erreurs d'Alain Perrin et Claude Puel. Il a beaucoup appris cette saison ; notamment à hausser le ton. Outre la Coupe de la Ligue, il peut gagner la Coupe de France : avec deux