Bayern Munich-Real ce soir, Chelsea-Barça demain, on rentre dans le pur (on espère) de la Ligue des champions avec les demi-finales aller. Présentation des protagonistes.
Bayern Munich le plus fair-play
Financièrement parlant s'entend. Quand les autres demi-finalistes croulent sous les dettes (plus de 650 millions d'euros pour le Real, à peine 100 millions de moins pour le Barça) ou vivent sous perfusion financière de leur propriétaire (à Chelsea), le Bayern Munich fait figure de modèle de vertu. La preuve que l'on peut ne pas gagner à crédit. Classé au quatrième rang des clubs les plus riches du monde (après le Real, Barcelone et Manchester United), le Bayern a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 321 millions d'euros, pour un bénéfice de 8,8 millions. Pas mal pour une saison sans titre. C'était le 19e exercice bénéficiaire consécutif pour le club allemand. Le résultat d'une doctrine économique très «culotte de peau» : «On ne dépense pas plus qu'on ne gagne.» Et au Bayern, on gagne beaucoup : près de 180 millions en revenus commerciaux (sponsoring, merchandising…) ; plus qu'aucun autre club au monde.
Real Madrid le plus flippé
Scénario catastrophe pour les Madrilènes. Galvanisé par la perspective d’une finale à domicile, le Bayern leur passe trois buts ce soir. Ivre de rage après que Di Maria l’a oublié alors qu’il était seul aux 6 mètres, Cristiano Ronaldo balance un grand coup de tatane sur le poteau de la cage de