Deux saisons maussades en Top 14, avec une 8e place en 2010, puis la 11e en 2011, un déficit à éponger, une transition tumultueuse avec rebondissements rocambolesques - comme le projet porté par Bernard Laporte… tout (ou presque) était à reconstruire lorsque Thomas Savare prit les rênes du Stade français, fin juin 2011. Dix mois plus tard, le club parisien joue un match crucial ce samedi au Stade de France contre le Racing Métro 92. Un derby francilien aux allures de 8e de finale. En cas de succès, et alors qu'il ne restera plus qu'une journée, le Stade français, 7e du Top 14 avec deux points de retard sur son rival du jour, prendra une option sur la 6e place, la dernière qualificative pour les barrages. A la veille du match, Thomas Savare balaye la situation de son club.
Ce match est-il le plus important depuis votre prise de fonction ?
Probablement. Il l’est devenu, forcément, lorsqu’on observe le classement et qu’on constate qu’il n’y a que deux points qui séparent le Racing de notre équipe. La victoire est très importante, car nous voulons nous qualifier pour les barrages.
Dans le cas contraire, considérerez-vous cette saison comme un échec ?
Non. Notre analyse va au-delà de ce match. En prenant du recul, j’observe que le Stade français fonctionne mieux, que l’équipe joue bien. La machine est repartie même si nous manquons encore de régularité.
Existe-t-il une véritable rivalité entre le Racing et le Stade français ?
Nous sommes deux clubs de la même région, avec des ambitions similaires, nous n’avons pas le même style, nous ne véhiculons pas la même image… Donc, oui, on peut parler de rivalité.
Deux grands clubs peuvent-ils cohabiter en Ile-de-France ?
Bien sûr, il y a la place pour le