La Formule 1 est de retour en Europe et retrouve à Barcelone un terrain de jeu familier pour y disputer le Grand Prix d’Espagne (départ en direct sur TF1 dimanche à 14 heures). Après quatre épreuves exotiques effectuées loin de leurs bases (Australie, Malaisie, Chine et Bahreïn), les écuries vont accélérer leur programme de développement. Avec la quasi-disparition des essais privés pendant la saison, la journée du vendredi des Grand Prix est désormais consacrée à des tests grandeur nature pour valider des pièces conçues sur ordinateurs puis éprouvées lors d’interminables séances de simulateurs. Les ingénieurs et les pilotes n’ayant rien trouvé de mieux que d’aligner les kilomètres sur la piste pour se faire une idée précise de l’apport d’une nouvelle pièce mécanique ou aérodynamique.
Obsolète. Désormais, la clé du succès en F1 est là, dans la capacité de développement de chaque équipe. L'histoire a démontré que la meilleure voiture des essais hivernaux et des premières courses devient obsolète après quelques Grands Prix si elle ne profite pas d'améliorations techniques à chaque rendez-vous. Ainsi, en dehors de la coque et du moteur, une monoplace qui dispute la dernière course du championnat en novembre n'a pas grand-chose à voir avec celle qui est apparue aux essais de février. Dans ce domaine, les plus grandes équipes comme Ferrari, McLaren, Williams, Mercedes ou Lotus sont évidemment les mieux armées pour répondre à cette course à l'innovation. Mais le dév