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Libération
Reportage

Les filles de Lyon s’épanouissent dans leur cocon du ballon rond

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L’OL rencontre Francfort, ce soir à Munich, en finale de la Ligue des champions.
publié le 16 mai 2012 à 19h46
(mis à jour le 17 mai 2012 à 9h06)

Frissons assurés. Les joueuses de l'Olympique lyonnais, qui disputent aujourd'hui à Munich la finale de la Ligue des champions face à Francfort (18 heures), visionneront avant la rencontre un court-métrage concocté par leur entraîneur, Patrice Lair. «Je vais leur montrer des images du stade olympique, la victoire de l'OM face au Milan AC en 1993, les JO de 1972, les buts de Gullit et Van Basten en finale de l'Euro 88, détaille-t-il. Bref, le poids de l'histoire qui repose sur cette enceinte, et la nouvelle page qu'elles doivent écrire.» De quoi galvaniser de solides compétitrices qui ont, pour la plupart, déjà tout raflé avec l'OL ces dernières années.

En attirant la quintessence du foot tricolore (quinze joueuses de l'équipe de France dans l'effectif) et quelques stars étrangères, comme la canonnière suédoise Lotta Schelin ou l'explosive Costaricaine Shirley Cruz, la section féminine des «Gones» s'est constituée une armada en passe de confirmer sa domination européenne, après une première victoire en Ligue des champions, il y a un an, face aux Allemandes de Potsdam (2-0). Chouchoutées au quotidien par deux entraîneurs, deux préparateurs physiques, deux kinés et un docteur, les Lyonnaises vivent de contrats fédéraux, c'est-à-dire semi-professionnels, qui oscillent entre 3 000 et plus de 10 000 euros par mois. «Nous sommes des privilégiées», reconnaît Camille Abily, internationale passée notamment par le PSG et Montpellier, où les entraînements se dé