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Last Action Hérault

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Dimanche soir, le titre de champion de Ligue 1 ne devrait pas échapper à Montpellier et à son truculent président Louis Nicollin.
Le président du club de foot de Montpellier, Louis Nicollin, le 7 mai 2012 (Photo Stephane Mahe. Reuters)
publié le 18 mai 2012 à 19h36

S’il ne perd pas à Auxerre ou si le Paris-SG ne s’impose pas à Lorient, le Montpellier Héraut Sport Club remportera dimanche (21 heures, en multiplex sur Canal+) le premier titre de champion de son histoire. Autant le dire clairement : on n’imagine pas des Auxerrois - relégués en Ligue 2 depuis une semaine et forcément respectueux (le corporatisme est un sentiment très partagé dans le foot) de la magnifique saison d’Olivier Giroud et compagnie - faire le match de leur vie dimanche, ce qui ne veut pas dire que les Icaunais vont se coucher. Bref : c’est fait sans l’être. S’il bascule dans l’Hérault, ce titre aura une couleur particulière puisqu’il doit énormément à l’abattage d’un homme, le président Louis Nicollin, ainsi que d’un coach (René Girard) et d’un contingent de joueurs très «couleur locale». Retour sur le club languedocien en trois figures clés.

Younès Belhanda

La plage, «le Dinosaure» et le site internet de la FFF

«Ce soir-là, il a tué tout le monde.» Voilà ce qu'un témoin raconte du tout premier match de l'attaquant Younès Belhanda parmi l'élite, à 18 ans seulement, le 18 août 2009, jour du retour du Montpellier Hérault en Ligue 1 après la relégation de 2004. C'était face au Paris-SG, Belhanda jouait à droite et Sylvain Armand, 300 matchs de L1 au compteur à l'époque, s'était fait marcher dessus. Cible de toutes les sollicitations médiatiques, Belhanda avait alors eu cet aveu, de son âge: «Il faut que ça s'arrête, je ne sais plus quoi raconter.»

Quand il s’y met, celui qui est arrivé au club à 13 ans ne dit pas grand-