Le 13e budget de L1, Montpellier, a démenti tous les pronostics et est devenu dimanche champion de France, première dans l’histoire du club, dans une soirée folle marquée par d’incroyables et longues interruptions du match à Auxerre, où jouaient les futurs champions.
Que d'émotions pour "Loulou" Nicollin, président de Montpellier, au bord de la crise cardiaque, les yeux pleins de larmes ! Les interruptions multiples à Auxerre (dues à des supporters auxerrois déçus de la relégation), entre jets de projectiles et tribunes évacuées par les CRS, en présence du ministre de l’Intérieur Manuel Valls à l’Abbé-Deschamps, ont provoqué un décalage énorme dans la soirée. Et des scènes surréalistes.
Le match du PSG (victoire 2-1 à Lorient), encore en course pour le titre, s’est achevé normalement, bien avant celui des Héraultais (1-1 à ce moment-là). Le suspense était son comble. Si Montpellier avait perdu à Auxerre, une fois le match repris, Paris SG aurait été champion.
Mais Utaka a mis au suspense avec son deuxième but en fin de match (2-1 à la 75e) sous les yeux de joueurs parisiens, qui finissent deuxièmes du championnat, consternés devant la télévision dans les couloirs du Moustoir à Lorient. Et Olivier Giroud (Montpellier) devient meilleur buteur de L1 (21 buts) au bénéfice de moins de penalty marqué contre Nene (21 buts aussi).
La fête promettait d'être totale dans un Montpellier exultant, sa place de la Comédie en fusion. Et la finale de la fable est cruelle pour le PSG. Le budget t