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Analyse

Montpellier, un titre en louloucedé

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Les hommes de Louis Nicollin ont remporté hier leur premier championnat de France.
Les joueurs montpelliérains célèbrent un de leurs buts contre Auxerre (Photo Gonzalo Fuentes. Reuters)
publié le 20 mai 2012 à 23h46

Officieux champions de France en entrant sur le terrain d’Auxerre hier soir lors de l’ultime journée, les Montpelliérains le sont devenus officiellement deux heures et demie plus tard sans jamais avoir été virtuellement dépossédés de ce premier titre de leur histoire par les Parisiens. Mais au terme d’une soirée rocambolesque. Ce sont finalement les supporteurs auxerrois qui ont entretenu le suspense. Provoquant deux fois l’interruption du match et obligeant les CRS à évacuer leur tribune. A ce moment-là, il restait vingt minutes à jouer à Auxerre, où le score, 1-1, offrait le titre aux Héraultais. Partout ailleurs, les matchs étaient terminés, notamment à Lorient, où le PSG avait gagné (2-1). Les Montpelliérains semblaient tétanisés par la trouille : un but des Auxerrois aurait abonné Girard et ses hommes au Prozac jusqu’à la fin de leurs jours. Mais Utaka marquait, scellait leur victoire (2-1) et gravait leur titre au terme d’une saison résumée en cinq chiffres.

1: titre de champion au compteur

Avant ce premier titre, le Montpellier Hérault Sport Club n'affichait à son palmarès qu'une Coupe de France, remportée en 1990 (2-1 contre le Matra Racing). Un des lointains ancêtres du club avait aussi gagné la Coupe, en 1929 (5-2 face à l'US Annemasse). Mais la ville n'a pas attendu le foot pour briller : toutes disciplines confondues, 22 équipes montpelliéraines évoluent dans l'élite nationale. La plus titrée d'entre elles : le Montpellier Agglomération Handball, champion de France pour la 14e fois cet