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décryptage

Paris et les Qataris jouent l'avenir du Parc des Princes

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publié le 23 mai 2012 à 18h59

A chacun son marronnier. Les hebdos français ont leurs dossiers spéciaux sur les prix de l’immobilier à Paris, la presse sportive n’en finit pas de s’interroger sur l’avenir du Parc des Princes. Le stade de l’Ouest parisien est un sujet récurrent depuis de nombreux mois, résultat du télescopage de deux événements : la tenue du championnat d’Europe de football en France en 2016, et l’arrivée des Qataris au PSG. Les implications - économiques et symboliques - sont de taille. Il s’agit de trouver un avenir au Parc, vieux paquebot sorti de terre en 1972, considéré comme l’un des plus beaux stades du football français.

C'est Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, qui a remis le dossier sur la table en communiquant à tout-va ces derniers jours. L'homme de Qatar Sports Investments (QSI), le propriétaire du club de la capitale, a livré un numéro d'équilibriste assez remarquable. Oui, le Parc est «la maison du PSG, son cœur, son histoire». Mais non, une simple rénovation ne le contenterait pas. Son souhait : «détruire le stade», pour y reconstruire au même endroit une enceinte flambant neuve de 60 000 places.

Et si jamais le projet ne pouvait voir le jour, la piste d’une délocalisation du PSG au Stade de France n’est pas abandonnée. Autant d'éléments qui ont fait bondir la mairie de Paris, propriétaire du Parc, qui défend bec et ongles une rénovation beaucoup plus modeste. Explications.

Pourquoi le Parc doit-il de toute façon être rénové ?

Pour deux raisons. La France va accueillir le championnat d’Europe de football da