Menu
Libération

La Formule 1 dénonce des pneus à la gomme

Article réservé aux abonnés
Loterie . Avant le Grand Prix de Monaco ce week-end, pilotes et responsables d’écuries mettent en cause Pirelli.
publié le 24 mai 2012 à 21h26

Avec cinq vainqueurs différents en autant de Grands Prix, les amateurs de F1 et de suspense devraient se réjouir de l’incertitude qui caractérise ce début de saison. Eh bien non, certains d’entre eux jugent qu’une telle disparité dans les résultats n’est pas logique. A croire que les mêmes regrettent l’implacable domination des Red Bull-Renault de la saison dernière, avec l’Allemand Sebastian Vettel et l’Australien Mark Webber, vainqueurs de douze courses à eux deux. D’ailleurs, le règlement technique a été modifié, avec l’objectif de couper (un peu) les ailes des monoplaces autrichiennes.

Mèche. Mais avec Red Bull, ce sont également les équipes McLaren et surtout Ferrari qui se retrouvent à tour de rôle à la dérive sur certaines courses. Dans le même temps, d'une manière tout aussi imprévisible, les Sauber (Malaisie), Mercedes (Chine), Lotus (Bahreïn) ou Williams (Espagne) brillent.

Et comme une voiture victorieuse un jour ne peut pas devenir mauvaise quinze jours plus tard pour l’unique raison qu’elle n’évolue plus sur le même circuit, il faut bien expliquer les écarts de performance par un élément que ne contrôlent pas les techniciens d’une équipe.

Depuis le début de la saison, les principaux acteurs du paddock, pilotes et ingénieurs, grognent en déplorant le manque d’homogénéité des pneus Pirelli, fournisseur unique de la Formule 1.

Michael Schumacher, le premier, a haussé le ton. Et lorsqu'un septuple champion du monde hausse le ton, il est en général enten