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Analyse

Les dossiers brûlants de la lutte antidopage

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publié le 24 mai 2012 à 21h26

En présentant hier le bilan d’activité de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), son président, Bruno Genevois, n’a pas éludé certains dossiers chauds.

A nouvelle majorité, nouvelle politique ?

Genevois aime à rappeler que son combat «dépasse les clivages partisans». L'agence dispose d'un budget de 9 millions d'euros, dont 90% est alimenté par une subvention du ministère des Sports. Cette situation reste «précaire». Genevois souhaite l'affectation d'une part fixe sur la taxation des droits de retransmission télé des grands événements sportifs. «Chantal Jouanno [ministre des Sports de novembre 2010 à septembre 2011, ndlr] était plutôt sensible à cette requête, rappelle-t-il. David Douillet, moins.» La rencontre avec Valérie Fourneyron, la nouvelle ministre, est prévue la semaine prochaine.

Vers «plus de transparence» internationale ?

C'est l'une des difficultés ciblées par l'AFLD : la coordination entre les agences nationales et les fédérations internationales, habilitées à intervenir dans les compétitions internationales, par exemple le Mondial de foot. Bruno Genevois s'étonne d'informations «officieuses» sur les contrôles en Afrique du Sud, en 2010. «En moyenne, seulement quatre contrôles urinaires et un contrôle sanguin auraient été pratiqués dans chaque équipe, souligne-t-il. Si c'est vérifié, c'est très en deçà de ce qu'on est en droit d'attendre dans une telle