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Interview

«A Indy, il n’y a pas de challenge au niveau du pilotage»

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Le Grand Prix de Monaco et les 500 miles d’Indianapolis se courent ce week-end. Le Français Sébastien Bourdais compare les deux épreuves mythiques.
publié le 25 mai 2012 à 20h06

Dimanche se disputent à 7 300 kilomètres de distance deux épreuves mythiques du calendrier automobile. Les rues de Monaco accueillent le Grand Prix le plus atypique et le plus glamour de la saison. Romain Grosjean (Lotus) sera un des prétendants à la victoire tandis que ses camarades de promotion, Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) et Charles Pic (Marussia) tenteront simplement de se faire remarquer.

Quelques heures plus tard se déroulera, aux Etats-Unis, l'épreuve des 500 miles d'Indianapolis. La course la plus folle, la plus dangereuse, mais aussi la plus rapide de la saison, à laquelle participeront également trois pilotes français, dont Sébastien Bourdais. Sa préparation ayant été retardée par des problèmes de moteur, ce dernier ne sait pas quoi en attendre. Dimanche (en direct sur Motors TV à 17 heures), il s'élancera d'une lointaine 25e place sur la grille, ce qui, à Indianapolis n'annule pas la possibilité de rejoindre la tête de la course en fonction de la stratégie et des innombrables neutralisations. Le Français a aussi disputé le GP de Monaco à deux reprises, parvenant à marquer des points en 2009 (8e place). Pour Libération il décrypte les subtilités de la mise au point et du pilotage sur les ovales américains et tout ce qui sépare le GP de Monaco des 500 miles d'Indianapolis.

La technique

«En IndyCar, des gros pneus à l'arrière et des gommes avant proportionnées offrent un équilibre satisfaisant. Il existe bien sûr un set up [l'ensemble