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Federer, entre nombres et lumière

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Le Suisse a égalé lundi le record de Jimmy Connors de 233 matchs gagnés en tournois du Grand Chelem.
Le Suisse Roger Federer salue la foule après sa victoire contre l'Allemand Tobias Kamke, lors du premier tour de Roland-Garros, le lundi 28 mai 2012 à Paris. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
publié le 28 mai 2012 à 21h46

Au deuxième jour de Roland-Garros, il fut question d’épique et de record. On a failli perdre la numéro 1 mondiale, Victoria Azarenka, Roger Federer a ouvert la boîte aux souvenirs et conforté sa place au Panthéon du tennis. Et Arnaud Clément a refusé de mourir.

Le match

Azarenka bat Brianti (6-7, 6-4, 6-2)

Victoria Azarenka, la numéro 1 mondiale, s'est vue dehors. Dans la torpeur d'un central aux tribunes clairsemées à l'heure du déjeuner, la Biélorusse s'est retrouvée menée un set à zéro et balle de 5-0 pour son adversaire, l'explosive petite italienne Alberta Brianti. Autant dire qu'Azarenka était à un jeu de réserver son billet pour l'Eurostar et la préparation de la saison sur herbe. Au milieu du clan au service de la numéro 1 féminine, Amélie Mauresmo a probablement pensé que sa jeune «élève» venait d'être frappée du syndrome qui la tétanisait elle-même lorsque, joueuse, elle foulait la terre parisienne. Pourtant, Victoria Azarenka dira après son match ne pas avoir eu peur, mais simplement ressenti de la déception en se voyant produire un jeu aussi médiocre. De la colère aussi, sans doute pour trouver l'énergie de rétablir une situation très compromise malgré un début de match que Mauresmo a considéré comme plutôt bon. «Elle s'est tendue au fil de jeux. Et c'est devenu très dur. Elle a cherché des solutions. Elle a été courageuse car ce n'était pas évident de s'en sortir.» Parfois résignée, la Biélorusse s'est pourtant fait violence en se disant des trucs du genre «tu ne peux pas faire une bêtise pareil