Jo-Wilfried Tsonga est revenu hier sur le court central de Roland-Garros pour y terminer son huitième de finale contre l’Helvète Stalinas Wawrinka. Affaire réglée avec autorité malgré une petite peur en perdant son service d’entrée, histoire de se remettre dans le sujet. Après cette frayeur effacée une vingtaine de minutes plus tard par deux points de conclusion monstrueux, le Français a longuement étreint son pote et voisin en Suisse, avant de se projeter sur son premier quart de finale à Roland-Garros.
Colère. Le numéro 1 français a (déjà) rendez-vous aujourd'hui avec Novak Djokovic. Reste à savoir lequel. Le «Nole» qui a gentiment démantelé Nicolas Devilder au 3e tour en trois sets assassins. Ou le «Djoko» déboussolé humant le parfum de l'élimination dimanche face à l'Italien Andreas Seppi, qui a malmené le numéro 1 mondial jusqu'à entrevoir l'exploit avant d'être emporté par les bourrasques d'un vent mauvais.
Comme l'a reconnu le Serbe, il a connu un jour parsemé de grands trous d'air. Il a transpiré, douté, pesté, mais jamais abandonné. Et c'est ainsi qu'il s'est qualifié pour le tour suivant. Il paraît que cette capacité à se sortir des situations les plus désespérées est la marque des champions. Djokovic, une fois retrouvés ses esprits et après une colère monstrueuse dans les vestiaires habituellement feutrés, a confirmé cet état d'esprit : «J'ai toujours cru que je pouvais remporter ce match. C'est le seul enseignement que je peux en ret