Djokovic est-il cette année indestructible ? Très fortement chahuté dimanche, vainqueur après avoir été mené deux sets à zéro, le numéro 1 mondial est carrément revenu de l’enfer hier soir, sauvant quatre balles de match avant de terrasser Jo-Wilfried Tsonga en cinq sets. Sans l’ombre d’un doute, le plus grand match de cette édition 2012.

Comme toutes les rencontres qui font date, elle s’est coulée dans les méandres de mille scénarios. Avec d’abord une séquence presque classique pour un match nourri par tant d’espoir, finalement entamé par un premier set désastreux pour Tsonga. Un Français allait-il encore une fois se disloquer mentalement au moment des grands rendez-vous, un peu comme Richard Gasquet la veille ? 6-1 en vingt et une minutes, avec un Djoko impérial sur la ligne de fond de court, une antithèse parfaite du pantin désarticulé auteur de 77 fautes directes dimanche contre Seppi.

Un début de deuxième set à l’identique, avec une série de 9 points d’affilée du Serbe avant un début de déclic pour le Français. En cela, le tennis restera toujours un sport de dingue sur le plan psychologique, où en une poignée de minutes le vent tourne sans vraiment de raisons.

Abordage. Le match n'est pas encore très emballant, les deux joueurs jouant rarement bien ensemble, mais au moins Tsonga se remet «dedans», tient enfin la diagonale de revers que lui impose Djokovic, et quand il parvient à contourner son revers délivre de surpuissants coups droits qui nettoient les l