Jo-Wilfried Tsonga est passé à un millimètre d’une demi-finale de Roland-Garros face à Roger Federer mardi, se procurant quatre balles de match face à Novak Djokovic avant d'être terrassé par le Serbe qui a réagi en immense champion pour rester en course pour le Grand Chelem.
Au début de la quinzaine, personne n’aurait cru une seconde que le N.1 français puisse menacer à ce point le N.1 mondial à Roland-Garros. Mais au final cela restera comme l’un des plus grands crève-coeurs de sa carrière.
Sa défaite 6-1, 5-7, 5-7, 7-6, 6-1, après avoir eu quatre balles de demi-finale dans le quatrième set, restera longtemps en travers de la gorge du Manceau qui, avait les larmes aux yeux au moment de s’adresser au public.
«J'aurais adoré gagner ce match. J'aurais aimé me battre plus sur la fin. Mais je n'avais plus rien dans les jambes. Je suis désolé», a-t-il balbutié, ravagé par l'émotion, après avoir sorti la tête de sous sa serviette.
Le Central lui a répondu par une ovation, lançant des «Tsonga, Tsonga» en guise d'hommage et de remerciement pour avoir vécu une après-midi magique.
Peut-être le Manceau a-t-il perdu, mais il n’a jamais été aussi héroïque à la Porte d’Auteuil que mardi sous une bruine continue, dont Federer a aussi fait fi. Le Suisse a en effet remonté un déficit de deux sets face à l’Argentin Juan Martin Del Potro (3-6, 6-7, 6-2, 6-0, 6-3), atteignant ainsi sa 31e demi-finale en Grand Chelem.
Tsonga avait promis de se battre comme un lion. Au premier set ce