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Libération

Djokovic-Federer : on prend les mêmes…

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publié le 7 juin 2012 à 22h06

Leur tournoi

C’est un remake de la demi-finale de l’année dernière. Mais il ne faut peut-être pas espérer que ce duel atteigne la même intensité. D’abord parce qu’en 2011 les deux champions avaient offert un niveau de jeu stratosphérique. Et aussi parce que cette année leur parcours jusqu’à ce niveau de la compétition n’a rien eu d’éblouissant.

Djokovic, le numéro 1 mondial, a été malmené en cinq sets par l'Italien Andreas Seppi en 8e et s'est fait durement boxer pendant presque trois sets par Tsonga en quart. Roger Federer ne s'est pas montré non plus. Si le Suisse n'a pas puisé dans ses réserves physiques, ce ne fut pas le cas côté mental. Ainsi le lucky loser belge David Goffin et l'Argentin Juan Martin del Potro l'ont torturé, le premier en lui donnant le tournis et en lui prenant un set au passage (comme le modeste Roumain Ungur et le Français Nicolas Mahut), le second en le travaillant avec toute la férocité de sa puissance. Dans quel état est vraiment Federer ? C'est l'inconnue numéro 1 de cette demie.

Le contexte

Les deux hommes ne s'apprécient pas plus que ça. Pour le Suisse, il ne sera pas question de classement, de record, de statistiques. Juste de tennis. Une défaite ne changerait pas grand-chose à la vie et à l'aura de Federer, qui d'ailleurs assure ne pas faire une fixette sur son adversaire serbe : «Peu importe que ce soit Novak ou un autre joueur, il faut être mentalement prêt, être prêt à jouer un long ma