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Libération
Récit

Djokovic-Nadal, de la terre à la une

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Le numéro un visera le grand chelem. Le numéro deux, le record de victoires à Roland-Garros.
Le Serbe Novak Djokovic face à l'Espagnol Rafeal Nadal, le 22 avril 2012 en finale du tournoi de Monte-Carlo. (AFP)
publié le 8 juin 2012 à 22h36
(mis à jour le 10 juin 2012 à 15h34)

Vendredi, entre deux averses, David Ferrer est gentiment venu taper quelques balles avec Rafa sur le central de Roland-Garros. Comme s’il voulait juste échauffer son pote Nadal en prévision de la finale que ce dernier jouera dimanche contre Novak Djokovic, qui a facilement battu Roger Federer.

Le Nadal-Ferrer a ressemblé à un entraînement ouvert au public, et les spectateurs présents malgré la météo capricieuse ont apprécié les quelques échanges entre les deux hommes. Fidèle à ses habitudes, Rafael Nadal n'a négligé aucun compartiment du jeu, soignant les services malgré un vent tourbillonnant, révisant les dimensions du terrain si jamais un plaisantin en avait étiré les lignes la nuit précédente. Pour finir, il a passé en revue la vaste gamme de son répertoire : amorties, volées, coups droits dévastateurs, revers millimétrés, angles originaux, etc. Après un peu moins de deux heures, Rafael Nadal a fait l'accolade à son copain d'entraînement, a rangé ses raquettes en s'étonnant de l'enthousiasme du public pour cette simple séance de travail. C'est qu'il n'y a pas eu de demi-finale entre les deux Espagnols. Le numéro 2 mondial a donné la leçon à Ferrer qui n'avait plus rien de l'infatigable marathonien des tours précédents et a reconnu «avoir manqué de sensations et d'agressivité. C'est mieux de perdre un match serré, mais il a mieux joué que moi pendant tout le match. Je suis triste parce que je n'ai pas très bien joué.»

Rafael Nadal face à David Ferrer vendredi à Rol