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Le GP du Canada dans un bruit de casseroles

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F1. La compétition, déjà marquée par la colère étudiante, pourrait l’être aussi, dimanche, par l’écurie Lotus.
publié le 8 juin 2012 à 21h56
(mis à jour le 10 juin 2012 à 14h45)

Avant même les premiers tours de roues, vendredi, sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal, le Grand Prix du Canada n’a pas été épargné par la colère des étudiants qui manifestent depuis des semaines contre l’augmentation des frais de scolarité. Ainsi, les organisateurs québécois ont préféré annuler la traditionnelle journée portes ouvertes de jeudi, à la veille des premiers essais, pour éviter tout débordement. Jeudi soir, c’est la soirée de gala qui a été perturbée par un concert de casseroles et un défilé de manifestants plus ou moins dénudés.

En début de semaine, les leaders du mouvement étudiant avaient prévenu qu’ils ne voulaient pas l’annulation du GP et ne feraient rien pour empêcher son déroulement. Mais ils comptaient néanmoins profiter de cette tribune unique pour faire entendre leurs revendications.

Compteur. Il y aura donc un Grand Prix du Canada dimanche et ceux qui parviendront à rejoindre l'île Notre-Dame, au milieu du fleuve Saint-Laurent, où se trouve le circuit, seront curieux de voir quel pilote s'imposera dans cette septième épreuve de la saison qui a déjà connu six vainqueurs différents.

Parmi ceux pouvant prétendre ouvrir leur compteur de victoire pour 2012, l’Anglais Lewis Hamilton de l’écurie McLaren-Mercedes et l’Allemand Michael Schumacher de Mercedes sont logiquement attendus. Mais la faveur des pronostics va au duo de l’écurie Lotus-Renault composé du Finlandais Kimi Räikkönen et du Franco-Suisse Romain Grosjean.

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