Au lendemain des Internationaux de France, Maria Sharapova est à nouveau numéro 1 mondiale du tennis féminin, ce qu’elle fut déjà en 2005 et 2008. Mais dans le cœur de ses admirateurs, la Russe n’a jamais quitté le sommet. Toutefois, sur les tablettes, c’est son parcours à Roland-Garros qui lui permet de pouvoir à nouveau toiser toutes ses opposantes du haut d’un trône qui lui va si bien et colle parfaitement au surnom de «Reine Maria».
Sur le chemin de terre peu à peu dégagé par la déroute de ses principales rivales, l’élégante joueuse a marché à grandes foulées vers la finale, qu’elle n’avait jamais atteinte à Paris et où l’attendait la petite Italienne Sara Errani, l’outsider et bonne surprise du tournoi féminin. Et qui disputait là sa première finale d’un Grand Chelem.
Solutions. Comme souvent dans ce genre d'affrontement entre une championne expérimentée et une jeune ambitieuse qui découvre la tension qui accompagne un tel événement, c'est la première qui a trouvé le plus rapidement les solutions. Samedi, cette mise en action timide a coûté très cher à la jeune Bolognaise. «J'ai très mal débuté. Contre ce genre de joueuse, quand vous lui donnez des jeux comme je l'ai fait au début, elle se sent à l'aise. Et moi je n'ai pas réussi à jouer comme je l'avais décidé.»
De l’autre côté du filet, visage fermé, Sharapova n’a en effet pas attendu pour être totalement immergée dans son match. A 25 ans, après une heure trente d’une démonstration à sens uniqu