Lance Armstrong croyait s'être débarrassé du pitbull Jeff Novitzky, agent fédéral de la Food and Drug Administration. Le voilà désormais dans le collimateur de Travis T. Tygart, le patron de l’agence antidopage américaine (Usada). Pour «L.A», l'étau se resserre. S’il avait échappé à la justice pénale américaine, il est désormais visé par les instances sportives de son pays, qui comptent lui faire payer plusieurs années de dérobades sur son dopage présumé.
Quelle est la nouvelle procédure ?
Le 4 février, Lance Armstrong prend «une grosse cuite» pour fêter la fin de l'investigation fédérale qui le visait depuis deux ans pour fraude et détournement de fonds publics. L'ancien cycliste reconverti en triathlète espère en avoir enfin terminé avec les désagréables technocrates qui lui pourrissent la vie depuis son retrait des pelotons. Peine perdue. A peine l'enquête fédérale bouclée, le patron de l'Usada annonce sa volonté de poursuivre ses investigations sur le volet sportif. C'est cette procédure qui est aujourd'hui révélée au grand jour.
L'agence antidopage américaine a envoyé, mardi 12 juin, une lettre de 15 pages à six protagonistes de l'affaire. Parmi eux, Lance Armstrong, désormais sous le coup d'une nouvelle enquête disciplinaire. «L.A» ne s'est pas départi de sa ligne de défense habituelle. Sur son compte Twitter