Le groupe A a livré son verdict samedi en envoyant en quarts de finale la République Tchèque et la Grèce, respectivement vainqueurs 1-0 de la Pologne, le co-organisateur de cet Euro-2012, et de la Russie. Avant les rencontres, toutes les équipes pouvaient se qualifier, une victoire sur le plus petit score leur suffisait.
Et c’est bien ce score de 1-0 qui a été à l’honneur, que ce soit à Wroclaw ou à Varsovie, permettant aux Tchèques de finir en tête du groupe (6 pts), devant les Grecs (4 pts), les Russes (4 pts) et les Polonais (2 pts).
Mais les Tchèques ont dû attendre la seconde période et un but de Petr Jiracek (72e) pour libérer leurs supporteurs, à Wroclaw, face à des Polonais trop brouillons, au stade Municipal de Wroclaw.
Il leur a suffi de gérer cet avantage, avec un excellent Petr Cech dans les buts, comme face à cette ultime frappe du capitaine des Aigles Blancs, Jakub Blaszczykowski (89e), pour décrocher leur billet pour les quarts de finale, le 21 juin.
Avec cette défaite, les Polonais ont quitté leur Euro la tête basse, sous les yeux de Michel Platini, le président de l’UEFA, avec deux petits points à leur actif et deux buts marqués seulement. Dans la foulée, le sélectionneur Franciszek Smuda a jeté l'éponge.
Une certitude: la malédiction du pays organisateur se poursuit. Après les éliminations de l’Autriche et de la Suisse en 2008, et de l’Afrique du Sud au Mondial-2010, les pays hôtes ne passent plus le premier tour.
Paradoxalement, ce sont ceux à qui un match nul