Premier bilan, après deux semaines de compétition et 24 rencontres. Huit équipes rentrent à la maison, la tête basse. Huit autres continuent, avec le doux rêve de revenir avec le trophée et défiler sur un bus à impériale. En attendant, retour sur les flops et les tops de la première phase de l’Euro.
Coitus interruptus russe
Premier jour de l’Euro, premier match pour la Russie. Face à la République tchèque, les hommes de Dick Advocaat, dont un tiers évolue au Zénith Saint-Pétersbourg, régalent avec un jeu rapide, technique et toujours porté vers l’avant. Ecœurés, les Tchèques prennent 4-1. L’Europe entière flippe. Nouveaux épouvantails de la compétition, les Russes enchaînent par un nul chaud bouillant contre la Pologne (1-1). Pas de problème, ils vont essorer les Grecs pour atteindre les quarts. Tu parles. Arshavin & Co. ne trouvent pas la faille et craquent. Du balai, les Russes.
Karagounis : Yorgos, ce héros
Personne ne misait un euro sur la Grèce. Sauf (peut-être) son entraîneur portugais, Fernando Santos, et encore. Après un match nul face à la Pologne (1-1) et une défaite face aux Tchèques (2-1), les champions d’Europe 2004 affrontent l’ogre russe avec l’obligation de gagner. Comme toujours dans les matchs importants, les grands joueurs sortent le grand jeu. Ce jour-là, le cador se nomme Karagounis. Le capitaine marque l’unique but du match, qui qualifie son pays. Chapeau. Seul point noir, Karagounis reçoit un carton jaune (injuste), le deuxième en trois rencontres, qui le prive du quart de finale face à l’Allemagne. Pas sûr