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En panne, Cech ?

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Petr Cech, 30 ans, honorera contre le Portugal sa 94e sélection. (Dominic Ebenbichler. REUTERS)
publié le 21 juin 2012 à 14h44

Mardi 12 juin, stade municipal de Wroclaw, la République tchèque affronte la Grèce. Mi-temps, les Tchèques rejoignent le vestiaire avec deux buts d’avance. Tranquilles. Cinquante-troisième minute, un centre grec sans espoir arrive de la gauche ; le cuir atterrit dans la surface de Petr Cech. La suite : une sortie ratée, une faute de main, un joueur hellène qui traîne et marque. 2-1, le match est relancé. Heureusement pour le gardien de but, le score en reste là. Une défaite ou un match nul auraient pu être fatales aux hommes de Michal Bilek. Quatre jours auparavant, les Russes leur avaient marché dessus (4-1). Ce soir-là, Petr Cech avait été très quelconque : pas de toile (quoique), mais, surtout, pas de miracle pour stopper les missiles russes.

Pourtant, le gardien de Chelsea avait débarqué en Pologne avec un moral au top et une forme d’enfer. Fin mai, lors des demi-finales et de la finale de la Ligue des champions, contre le FC Barcelone et le Bayern Munich, le dernier rempart des Blues avait été magique. En demi, il écœure la bande à Messi avec plusieurs arrêts somptueux. En finale, le Tchèque se montre décisif sur penaltys face à Robben et Olic. Le titre de «meilleur gardien du monde» étant éminemment subjectif, on se contentera,  d’une stat' qui étalonne ses qualités : en sept matches, Lionel Messi ne lui a jamais planté un but.

Monsieur « Parfait »

Mais en sélection, depuis l'Euro 2004 où les Tchèques furent demi-finaliste, celui qu'au pays on surnomme pourtant «Pan Dokonaly» (Monsi