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David Silva: il n'y a pas que le Real ou le Barça dans la vie

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Le milieu de terrain prouve que l'on peut flamber avec la Roja même si l'on n'est pas passé par l'un des deux grands clubs.
David Silva marque le deuxième but espagnol contre l'Irlande. (Kai Pfaffenbach. Reuters)
publié le 23 juin 2012 à 12h21

David Silva a une relation toute particulière avec le ballon. Il le caresse avec toutes les parties de son pied: semelle, extérieur, intérieur, coup de pied. Le plus souvent avec douceur, légèreté et élégance. Une sorte de fusion. Si l’on ajoute à ça, la précision de sa patte gauche et son coup de rein fracassant, cela donne l’un des plus beaux joueurs de la planète foot. Le 14 juin dernier à Gdansk, l’Espagne balayait l’Irlande (4-0), le joueur de Manchester City en a profité pour étaler toute sa classe. A la 54e minute de jeu, le gardien irlandais, Given, repousse une frappe excentrée d’Iniesta sur Silva, le gaucher mystifie trois verts sans stress et ajuste en douceur le gardien de but qui plonge pour rendre le but encore plus beau. Un bijou. Les Irlandais ne s’en sont toujours pas remis. Lors du premier tour de l’Euro, Silva a été le meilleur joueur de la Roja (La rouge), en compagnie d’Iniesta. Celui qui a passé la plupart de son temps sur le banc de touche lors du mondial sud-africain est devenu l’une des pièces maitresses du puzzle Del Bosque qui qualifie le joueur de. « Messi espagnol ». Rien que ça.

Avant de rejoindre Manchester City avec qui il a été champion d'Angleterre cette année, le joueur évoluait à Valence. C'est presque rédhibitoire pour s'imposer en sélection selon Silva, qui, en 2010, lâchait cette petite phrase. «Ça fait plusieurs fois que je le sens, quand vous n'êtes pas du Barça ou du Real, c'est un handicap. » La preuve par les chiffres; lors