Le sélectionneur des Bleus, Laurent Blanc, aura tiré sa révérence vendredi, veille du quart de finale perdu (0-2) contre la Roja espagnole. La veille ? La veille. C'est en effet peu dire qu'il flairait l'échec, mythifiant par avance une formation espagnole finalement pas si terrible et s'épanchant de (trop ?) bonne grâce vu le contexte - un énorme match le lendemain - sur ses spectres à lui. Le clash de mardi : «Il a fallu se mettre au milieu [des belligérants, ndlr] pour ne pas se déconnecter du championnat d'Europe. On était qualifiés, quand même… Des choses ont été dites. On les a actées et acceptées. Mais les réactions à chaud ne sont pas toujours bonnes à entendre. C'est mieux d'y revenir le lendemain. Et il y a des comportements que tu ne peux pas laisser passer.»
Knysna : «Les tensions dans le vestiaire viennent de la peur de revivre ça. Des difficultés, Dieu sait qu'on en a beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup trop à mon sens (sic). On sait d'où on vient, ce qu'on a vécu et c'est un traumatisme qui est présent dans tous les esprits…» On a clairement perçu le découragement, un peu de surprise aussi - du genre «je ne pensais pas qu'on me ferait ça à moi» - et ce mélange très particulier chez lui de distance et d'amertume.
Vaseux. Blanc sera-t-il le sélectionneur des Bleus dans deux mois et le début des éliminatoires du Mondial 2014 à Helsinki ? En principe oui. L'objectif fédéral - un quart de finale - est atteint. Le comport