La dernière finale du Portugal à l'Euro remonte au 4 juillet 2004. D'ailleurs c'est la seule. Ce jour-là, tous les éléments étaient réunis pour que la seleçao l'emporte. Le soleil, une équipe au top, avec un secteur offensif qui avait de la gueule : Figo, Deco, Ronaldo et Pauleta. En plus, le Portugal jouait à la maison, à Lisbonne. C'était sans compter sur la mauvaise blague grecque et le seul but du match signé Charisteas. Un traumatisme.
Ce soir, l’occasion de rejoindre une finale se présente à nouveau. La tâche s’annonce difficile mais pas impossible. Face au Portugal, le tenant du titre et champion du monde : l’Espagne. Pour espérer fouler la pelouse du stade olympique de Kiev, dimanche à 20 h 45, le sélectionneur Paulo Bento, qui aligne le même onze de départ depuis le début de la compétition, sait qu’il aura besoin ce soir de tous ses joueurs (en forme) pour éliminer le grand favori espagnol. Pas seulement de sa star, Cristiano Ronaldo, stratosphérique depuis trois matchs (il a inscrit les trois derniers buts de son équipe), mais aussi des seconds couteaux. Parmi eux, Raul Meireles, Pepe et Nani : aux caractéristiques et aux parcours différents. Des joueurs sans lesquels «CR7», Cristiano Ronaldo, ne brillerait sans doute pas autant.
Pepe, le costaud 29 ans, défenseur central
Ce type-là peut être un cauchemar pour les attaquants. Et pas seulement à cause de sa gueule de repris de justice. Rude sur l’homme, toujours prêt pour le combat et les basses besognes.
La légende raconte que pendant son enfance au B