Egalité ! Telle est la décision en matière salariale au tennis. Du moins dans les tournois du Grand Chelem : les quatre plus importants du tennis — l’Open d’Australie, Roland Garros, Wimbledon et l’US Open — sont mixtes et les primes de matchs sont les mêmes pour les femmes et les hommes. Et ce, depuis 1973 pour le tournoi américain, 2000 en Australie et 2007 pour les deux autres.
Un symbole sur lequel certains aimeraient revenir. C'est le cas de Gilles Simon. Récemment nommé au Conseil des joueurs de l'ATP, qui représente les joueurs dans leurs négociations avec les organisateurs des tournois, le joueur français souhairait rétablir une prime plus élevée pour les hommes que pour les femmes.
Un spectacle plus court et moins suivi
«On parle souvent de l'égalité dans les salaires. Je pense que ce n'est pas un truc qui marche dans le sport», a-t-il expliqué, suite à sa victoire au premier tour de Wimbledon alors qu'il était interrogé sur sa nomination au Conseil des joueurs. «On est le seul sport aujourd'hui où il y a la parité, alors que le tennis masculin reste plus attrayant que le tennis féminin à l'heure actuelle.» Ses arguments sont ceux de plusieurs tennismen : les joueuses de tennis passent moins de temps sur le court (en Grand Chelem, les matchs féminins se jouent en deux sets gagnants contre trois sets pour les hommes) et offriraient, selon eux, un spectacle sportif de moins bonne qualité pour un public plus restreint.
Dans une émission consacrée à Roland Garros, Pat Cash, e