En arrière toute. Après avoir couvert jusqu’au déni le comportement de Samir Nasri lors de l’Euro 2012 en Ukraine, le président de la Fédération française de foot, Noël Le Graët, aux côtés des Bleus durant toute la compétition, a décidé de remettre les choses à plat lors du prochain comité exécutif de la FFF, qui se tiendra dans une semaine.
Dimanche, lors de l'émission Téléfoot, Le Graët s'était fait des nœuds dans le cerveau pour défendre son milieu de terrain, coupable d'insultes - «va te faire enculer, va niquer ta mère, sale fils de pute» - envers un journaliste à l'issue du quart de finale perdu par les Bleus contre l'Espagne. «Il a un comportement extérieur difficile, avait concédé le président de la FFF. Il est à fleur de peau. On va discuter.» Puis, Le Graët avait plaidé «des cultures différentes, des intelligences différentes» au sein des Bleus, avant d'assurer qu'il contacterait au plus vite le journaliste concerné qui, soit dit en passant, ne veut plus entendre parler de cette histoire.
Lundi, ni lui ni sa hiérarchie n’avait cependant eu de nouvelles de Le Graët. Plus généralement, la posture présidentielle a été très mal ressentie à la FFF, où certains ont été plus rapides que le Breton pour prendre la mesure des dégâts engendrés par l’affaire. Le cas Nasri est donc sur la table. Une longue suspension (deux ans ?) du joueur chez les Bleus aussi. Et le cas de certains de ses coéquipiers tout pareil.
Le comité exécutif compte en e