L’Italie s’est qualifiée jeudi face à l'Allemagne (2-1) pour la finale de l’Euro-2012 dimanche à Kiev où elle retrouvera l’Espagne, qu’elle connaît bien après un quart de finale remporté par la Roja à l’Euro-2008 et un match de groupe (1-1) dans le tournoi ukraino-polonais le 10 juin dernier.
Pour les Espagnols, vaincre à nouveau voudrait dire signer un triplé inédit Euro-Mondial-Euro et marquer une empreinte de géant dans l’Histoire.
Le problème, c’est que contrairement à l’Euro-2008, les Espagnols semblent peu en jambes dans ce tournoi. Xavi, désigné par les experts de l’UEFA meilleur joueur dans la compétition en 2008, n’a pas le même rayonnement cette année, semblant un peu émoussé par la saison éreintante du Barça.
Et ses équipiers ne sont guère plus fringants. Il a fallu en arriver à une séance de tirs au but (0-0 a.p.; 4 t.a.b à 2) pour que la Roja se débarrasse du Portugal de Cristiano Ronaldo.
Les photos des embrassades des joueurs espagnols avec parents, femmes, enfants, à la fin de la séance de tirs dans la Donbass Arena de Donetsk, auraient pu être légendées «les héros sont fatigués».
Plus les matches avancent, plus l’absence de David Villa, meilleur buteur de l’histoire de la sélection espagnole, gravement blessé (fracture tibia gauche lors du Mondial des clubs) se fait sentir.
Du «Calciopoli» au «Calcioscommesse»
Le sélectionneurl Vicente Del Bosque a déjà tenté toutes les combinaisons en attaque, entre le «neuf menteur», c'est-à-dire jouer sans avant-centre pur mais avec Fabregas dan