Jo-Wilfried Tsonga ne disputera pas, dimanche à Wimbledon, la deuxième finale de Grand Chelem de sa carrière. La faute à deux premiers sets tout cochonnés vendredi contre Andy Murray, qui sera pour la première fois présent à ce niveau, après avoir échoué ces trois dernières années en demi-finale ; il y ferraillera contre Roger Federer, vainqueur de Novak Djokovic. Autant dire que cette finale opposera le régional de l’étape à l’habitué de l’épate.
Panache. Tsonga, qui s'était hissé tranquillou jusqu'en demie, sans avoir à forcer son talent, a mesuré la profondeur du gouffre qui sépare les Lacko ou Kohlschreiber du numéro 4 mondial. Avant de se remettre à niveau, le Français, dont le jeu se réduisait à sa première balle de service, avait perdu les deux premiers sets (6-3, 6-4) en à peine plus d'une heure de jeu. Rédhibitoire. Il n'allait pas rééditer le phénoménal exploit de l'an dernier en quart contre Federer, quand il avait remonté deux manches de débours. Affirmer qu'il en est passé loin serait très exagéré. Retrouvant tout son panache dans le quatrième set (6-3), il n'est pas passé loin d'emmener l'Ecossais dans une cinquième manche où la pétoche aurait pu tétaniser son adversaire.
Murray a breaké le premier au début du quatrième set (3-1), mais a reperdu immédiatement son service avant d’avoir lui-même à écarter des balles de break à 4-4. Avant de gagner (7-5) sur sa première balle de match, sur un retour pleine ligne. On ne saurait trop conseiller à Murr