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Didier Deschamps en Bleu de chauffe

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Foot . L’ancien entraîneur de Marseille succède à Laurent Blanc à la tête de l’équipe de France.
Didier Deschamps devant le banc de l'Olympique de Marseille lors d'un match de Ligue des champions contre l'Inter Milan, le 13 mars 2012. (AFP)
publié le 8 juillet 2012 à 21h56

Didier Deschamps a donc accepté de devenir le sélectionneur des Bleus. La Fédération française de football (FFF) l’a officialisé hier soir. La venue du capitaine de l’équipe championne du monde en 1998 n’est pas une surprise bien que tout ait été monté pour le faire croire. En fait, l’affaire était ficelée depuis un moment.

D’une part, l’échec de Laurent Blanc à la tête de l’équipe de France était notoire, tout comme son départ malgré la fausse proposition de renouvellement à son poste. Si Blanc a rempli son contrat (une qualification pour les quarts de finale de l’Euro), il aura été plombé par le comportement de certains joueurs, dont quatre (Samir Nasri, Jérémy Ménez, Hatem Ben Arfa et Yann M’Vila) ont d’ailleurs été convoqués devant la commission de discipline.

D’autre part, la volonté de Didier Deschamps d’endosser le costume était bien trop forte. L’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille, démissionnaire depuis une semaine dans des termes qui resteront sans doute secrets, attendait ce poste depuis la première déroute de l’Euro (celle de 2008). A l’époque, la FFF avait préféré reconduire Raymond Domenech.

«Sacré». Deschamps n'a rien d'un Blanc, ni d'un Domenech. L'ancien joueur de la Juventus, 43 ans, a même la réputation d'être un homme de défi, pugnace et intransigeant. S'il aime gagner plus que tout, il ne tolérerait pas des comportements tels que les Bleus ont montré ces deux dernières années. «Certaines valeurs ont tendance à disparaître,