L’Espagnol Fernando Alonso a dominé le Grand Prix de Grande-Bretagne, mais ne l’a pas gagné. Disputée sous le soleil et sur une piste sèche, cette neuvième manche de la saison n’a pas tourné à la loterie, comme le craignaient les pilotes si les intempéries des deux jours précédents s’étaient attardées sur Silverstone. Parti de la pole position, Alonso a cru à la victoire jusqu’à cinq tours de l’arrivée et l’imparable attaque de Mark Webber. Déçu mais fair-play, le pilote Ferrari a reconnu la supériorité de l’Australien en fin de course, se consolant d’avoir consolidé sa place de leader au championnat par rapport à la plupart de ses adversaires… sauf Webber.
Le pilote : Mark Webber
Depuis 2009, l’Australien Mark Webber subit la loi de son équipier Sebastian Vettel. Pur produit de la filière Red Bull, Vettel a pour lui la jeunesse, 25 ans depuis mardi, et un talent immense. Jusque-là, les responsables de l’écurie financée par le producteur de l’étrange boisson gazeuse n’ont pas eu à regretter leur investissement. Vice-champion du monde en 2009, l’Allemand a décroché le titre mondial les deux années suivantes. Et dans l’histoire, Mark Webber est apparu comme un sympathique second couteau pour qui la chance de remporter le titre ne se représenterait plus après qu’il a laissé filer une belle opportunité en 2010.
L’année dernière, certains l’imaginaient déjà partir à la retraite. D’autres lui suggéraient de quitter l’écurie Red Bull, où Vettel est comme chez lui. Mai