Tout allait merveilleusement bien chez Cofidis. Le manager Eric Boyer avait été congédié pour absence de résultats quelques jours avant le départ et remplacé par Yvon Sanquer, afin de donner le tonus qui manquait à cette équipe.
L’effet fut retentissant puisque dans l’étape de Rouen, Moncoutié, l’aigle des cimes, se distingua dans une échappée au niveau de la mer. Tant et si bien que l’écho du Tour renvoyait les voix joyeuses des coureurs de Cofidis quand, soudain, hier matin, l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique, les gardes-chasses de la lutte antidopage, toqua à la porte de Rémy di Gregorio. Chambre perquisitionnée, coureur embarqué et garde à vue dans une affaire démarrée l’an dernier à Marseille et qui mettrait le coureur en cause pour trafic de produits dopants au sein de son ancienne équipe Astana. Le coureur était sur écoutes et s’est fait pincer. Depuis le temps qu’on leur répète aux coureurs que le télégraphe optique c’est mieux que le téléphone portable.
Loin de nous l’idée d’accabler Cofidis mais force est de connaître que l’équipe brille par une certaine constance. On ne compte plus les affaires qui ont touché cette sympathique équipe nordiste. Elle est devenue la distraction des commissariats. Dans les années 2000, il s’en trouvait toujours au violon pour dopage. François Migraine, patron de la maison de crédit, enfilait à la hâte en pleine nuit un pantalon par-dessus son pyjama, et ramenait son coureur qu’il trou