En déménageant du New Jersey à Brooklyn, les Nets font peau neuve. Nouveau logo, nouvelle salle, nouveau standing et nouvelles ambitions. Plus qu’une alternative aux New York Knicks, la franchise du milliardaire russe Mikhail Prokhorov se rêve en nouvelle place forte de la NBA.
Enfin une deuxième franchise à New York
Jusqu’au 30 avril, le basket faisait figure d’anomalie dans le paysage sportif de la Big Apple. Les fans de baseball se partagent entre les Yankees et les Mets. Ceux de hockey sur glace entre les Rangers et les Islanders. Les amateurs de football américain ont eux le choix entre les Giants et les Jets. Depuis deux mois et le déménagement des Nets à Brooklyn, les Knicks ne sont plus la seule franchise NBA de New York.
Cela fait un moment que les Knicks sont davantage réputés pour les gesticulations de Spike Lee (le réalisateur est leur supporteur numéro 1) au bord du parquet du Madison Square Garden que pour leur stabilité sportive. Pas très rassurant à l'heure d'accueillir ces ambitieux voisins que sont les Nets. Et si le marché new-yorkais est suffisamment grand pour envisager la cohabitation, Mikhail Prokhorov a d'ores et déjà déclaré vouloir «transformer les fans des Knicks en fans des Nets».
Un déménagement qui ravit Brooklyn et... Jay-Z !
Lorsque le premier propriétaire non américain d’une franchise NBA rachète les New Jersey Nets au printemps 2010, il annonce la couleur. Il vise le titre dans les cinq ans. Mais les perspectives sont obscures à Newark, où les Nets évoluent le plus souvent dans une salle à moitié vide. Exceptée une parenth