Badminton, tennis handisport, tir à l’arc, cyclisme sur piste, athlétisme, plongeon, judo et gymnastique artistique en un peu moins de deux heures. Programme préolympique chargé pour François Hollande, qui a assisté ce lundi matin à ces démonstrations à l’Institut national du sport (Insep), à onze jours de l’ouverture des Jeux olympiques de Londres.
Accompagné de la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, de la ministre déléguée aux Personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti, et de l'ancien judoka Thierry Rey, conseiller à l'Elysée chargé des Sports, le président de la République a fait plusieurs tours de piste au milieu de l'élite du sport français. Une opération séduction - poignées de main, sourires, bises et blagues - pendant laquelle François Hollande répète sans cesse qu'il s'est déplacé dans le bois de Vincennes pour «délivrer un message de confiance à l'égard des sportifs».
Souvent intimidés, les futurs participants aux JO ne cachent pourtant pas leurs sourires et posent sous les flashs des camarades. Moins nerveux, le quintuple champion du monde Teddy Riner, et Lucie Décosse, également médaillée d'or mondial, lui ont offert un kimono avec les autographes des 14 judokas sélectionnés pour Londres. Le Président remercie dans un sourire: «Quatorze médaillés j'espère». Puis ajoute «on cherche de l'or partout». Allusion aux déficits à combler.
En plus de parler d'or, François Hollande n'a pas hésité à parler d'argent. S'il a jugé «légitime