Le bruit courait. La rumeur enflait. Les supporters rêvaient. Les envieux jasaient. Les chiffres affolaient les compteurs. La presse, elle, patrouillait désespérément autour du parc des princes. Mardi, le directeur sportif du PSG, Leonardo, a mis fin au suspens. La star suédoise Zlatan Ibrahimovic est attendue à Paris dans la soirée. Il devrait passer la traditionnelle visite médicale mercredi matin avant de signer au Paris-Saint-Germain et être présenté à la presse dans la foulée. Une bombe. Samedi soir déjà, une première bombe avait frappé l’Hexagone. Le capitaine de la sélection brésilienne, et défenseur du Milan AC, Thiago Silva, s'était engagé avec le club de la capitale pour les cinq prochaines saisons. Les chiffres de ces deux transferts sont à l’image du nouveau PSG: énormes. Le nouvel attaquant du PSG, «Ibra», 30 ans, devrait signer un contrat de trois ans, avec un salaire de 14 millions d'euros nets annuels, qui fait beaucoup parler au-delà de la planète football. De son côté, Thiago Silva, 27 ans, touchera (seulement) 9 millions d’euros annuel. Stratosphérique. De l’autre côté des Alpes, le président du Milan AC, Silvio Berlusconi, va recevoir un virement d’environ 65 millions d’euros pour avoir libéré ses deux stars. Un record en France.
Avec l’arrivée de ces deux grands joueurs, le PSG version QSI (Qatar Sports Investissements) met son deuxième pied dans sa nouvelle galaxie. En juillet 2011 déjà, le président Nasser Al-khelaïfi qui venait tout juste de reprendre