Des signes qui ne trompent pas. Le service de sécurité ne tient pas en place. Un œil sur la centaine de supporteurs massés devant l’entrée du Parc des princes, l’autre sur les entrées et sorties des journalistes. Tension. La salle de presse est pleine à craquer et parle toutes les langues. Les sourires des dirigeants du Paris-SG affichent complet. Celui du président, Nasser al-Khelaïfi est identique à celui d’un enfant qui ouvre ses cadeaux un soir de Noël.
15 h 30. La star suédoise Zlatan Ibrahimovic arrive tranquille, décontractée, jean, chemise blanche, cheveux tirés. A ses côtés, Leonardo, directeur sportif du club, a du mal à cacher sa joie. Voilà une semaine que l’ombre d’«Ibra» plane sur la capitale, et un an qu’il essaie d’attirer un joueur de ce calibre. Les négociations ont été longues, dures, mais elles ont fini par payer. Très cher. Le salaire de l’attaquant est fixé à 14 millions d’euros net annuels et pour trois ans. Si la réforme annoncée par François Hollande d’une taxation de 75% des revenus supérieurs à 1 million d’euros est votée à l’automne, et si elle s’applique aux sportifs, le salaire du Suédois, avec les cotisations sociales, pourrait coûter près de 80 millions par an au PSG.
Côté Zlatan tout est calculé. Pour le reste, il sait juste qu'il est arrivé dans une «dream team», une grande équipe composée de champions et qu'il veut gagner tout ce qu'il est possible de gagner… «Peut-être que je ne connais pas les joueurs de L1, dit-il. Mais les jo